9/16/2017

Ecriture créative J-2

Hier soir j'étais dans la lune,
J'ai écrasé ma bonne étoile
en effectuant une marche arrière dans mes pensées

Chaque météorites impactant mon esprit
s'écrasent, en cratère, sur mon âme
Je ne suis qu'une comète de passage,
un astéroïde orbital
L'espace est immense où je suis,
perdue dans le néant de mes pensées
A la recherche d'une fusée pour décoller et m'évader 
des abysses spatiales de Cassiopée
Trouver mon soleil, mon idéal, ma clef.

9/11/2017

Des-fou-loir

Avant de critiquer les gens,
 de juger leurs réactions, 
Essayez de comprendre ce qui les à poussé à réagir ainsi.


On ne choisit pas sa vie, nous somme rangés dans des cases sociales,
des genres de musique, dirigés par la consommation, les effets de mode.
Même un marginal est classé dans la case inclassable ... 
La liberté est illusoire, on n'est même pas libre de mourir. 
La vie n'est pas un choix, la mort non plus.
Tu nais pauvre, t'as pas ce que tu mérite, ni les meilleures affaires de cours, 
ni les meilleures écoles, et ni les meilleurs camarades.
Tu nais handicapé, t'es pas égal aux valides.
La fraternité elle se résume derrière un écran par un like et un commentaire.
Je suis dépressive, mais expliquez moi comment ne pas l'être dans un monde pareil?
Les drogues illégales arrivent jusqu'à moi, pauvre jeune fille perdue, elles trouvent bien le chemins face à la non autorité qui soi disant protège les civils.
Et l'alcool on en parle des ravages? sur des millions de foyer, et c'est abordable à tous dans chaque commerce. Ah ouais sauf aux mineurs qui iront piocher dans le buffet à papa et maman.
Moi je dis juste que ma maladie avec les conséquences physique que ça a, 
c'est beaucoup mais rien à coté de ma souffrance mentale.
Et à la limite cela me rassure de ne pas être adapté à cette société corrompue.
Ce qui me rassure moins c'est de ne plus être adaptée à mes envies,
à mes attentes, à ma vie en général...

Alors souris à la vie et elle te sourira, pour tout ce qu'elle m'a pris, je ne la remercierais pas.


Et les fondations pourrisent...

Retour à Dijon demain, normalement.

Je ne suis pas pressée de rentrer. d'être confrontée à ma solitude, mes soucis de tout les jours, de mes réveils sans sens. Je n'arrive plus à contrôler mes émotions, à contenir mes angoisses.
Je me laisse submergée et portée par mon chagrin dans cette ville nauséabonde.
Il faudrait que je rebondisse mais j'ai plus de motivations à couler pour le coup...
je suis vide de sens,
remplie de sentiments divers et variés tordant mon âme dans les extrêmes de mes abysses ...



Un poison mélancolique coule dans mes veines.
Plus de raisons à prendre soin de moi, autant que la vie n'a pas pris soins
elle ne m'a guère  laissé de répit, et j'en suis épuisée...
Elle m'a foutu en l'air chaque repère que j'arrivais à me faire.
Mes fondations s'écroulent
Mes rêves ont pris la fuite.
Sans amour aujourd'hui, je n'ai que pour compagnie ma tristesse d'être la sans plus rien
sans ces liens qui me tenais debout,
sans ses bras pour me refugiée.



OFF STUDIO - Zazie "Je ne sais pas"



9/10/2017

Stand be me

On a tous une chanson en tête associé au regard qui nous élèves le plus,
les yeux dans les yeux si essentiel.
Une reprise m'a fais rêvasser aujourd'hui,
une mélodie un chouïa mélancolique qui m'a fait penser à lui

Stand be me Florence+The Machine

When the night has come
Quand la nuit est venue
And the land is dark
Et que la terre est sombre
And the moon is the only light we see
Et que la lune est la seule lumière que nous voyons
No, I won't be afraid
Non, je n'aurai pas peur
Oh, I won't be afraid
Oh, je n'aurai pas peur
Just as long as you stand
Tant que tu restes
Stand by me
Tu restes contre moi


So darling, darling
Stand by me
Oh, stand by me
Oh stand, stand by me, stand by me

If the sky that we look upon
Si le ciel que nous contemplons
Should tumble and fall
Devait dégringoler et tomber
Or the mountains should crumble in the sea
Ou si les montagnes devaient s'écrouler dans la mer
I won't cry, I won't cry
Je ne pleurerai pas, je ne pleurerai pas
No, I won't shed a tear
Non, je ne verserai pas une larme
Just as long as you stand
Tant que tu restes
Stand by me


Whenever you're in trouble
A chaque fois que tu es malheureuse
Won't you stand by me, oh stand by me
Pourquoi ne resterai-tu pas contre moi, oh reste contre moi



Ce dimanche fût long, mais
j'ai passé du temps avec ma meilleure amie au téléphone, un peu d'oxygène ...
J'ai mangé une mascotte au chocolat, un sandwich jambon/emmental,
un Trio trois choco, une gaufre de liège pour ce soir.



Ce moment où un être vous devient essentiel, savoir que l'on existe l'un pour l'autre, réellement et sincèrement, ressentir nos corps ne faisan qu'un, 
un seul et un unique tout.
J'ai la chance d'avoir rencontré presque 4 ame sœur d'e chacune des parties de moi, du cœur, de l'esprit, de la haine et de la mélancolie ...Des personnes qui font essentiellement ma vie, une partie de moi sans lesquelles ma vie serai bien pire...
Sans une d'entre elle, je m'écroulerai ou sol, 
si tu me quittais bêtement, plus aucun sens aujourd'hui.



Stay Strong

On est dimanche, et je suis hospitalisée depuis mardi à Lyon.
6 jours, et pourtant j'ai l'impression que cela dure depuis des semaines.
Je suis passée par tout les états, du bien comme au plus mal, fatigue et douleurs, pleurs et solitude.

SOS


Mais comme a chaque crise de nerfs, d'angoisse, d'hystérie, de panique... les jours qui ont suivis   sont éreintant et la fatigue submerge la tristesse et l'emporte loin pour quelque temps. 
Ce mercredi, l'envie de ne plus rien ressentir, de partir en sachant mes proches a peu près en bonne voie, les laisser sans moi ... a été très intense, limite , une impression de l'existence du bouton stop.



Je me suis toujours demandé, est-ce que si l'on désirait mourir très fortement, notre corps s'arrêterait-il ? il y a deux jours, j'en ai eu la conviction presque totale... Mais on arrête pas une machine comme cela, mon corps va mieux, mon esprit moins mais dans ce rapport conflictuel aucun de deux primes. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte aussi bien extérieur qu'intérieur...
Cette fois ci j'y ai cru, je voulais tellement me laisser porter par le sommeil et ne plus me réveiller.

Avant hier, c'est la fatigue qui primait , et l'envie de rien, pas même celle de mourir.
J'ai l'impression d'avoir décrocher de la réalité, rentrer me fais peur, je me  sens ailleurs, pas moi même et en même temps au plus vrai de mes ressentis ...

Je me sens perdue dans ces chemins, et je lui demande encore de me guider ... 

Ces deux dernières nuits, ont été sans réveils nocturnes, mais avec des rêves angoissants, et menaçants... et c'est sans aucunes motivations que je commence ma journée, juste vouloir dormir encore et encore et que le temps file durant mon sommeil, pouvoir vivre sans conséquences réelles dans mes rêves aussi sombres soit-il.

Mon moral vacille de jour en jour, de bas en haut ... et tout le monde voudrais que je m'adapte à une vie qui ne me fais pas envie. A une vie privative, et pleines de contrainte. Pour quelque moments de bonheur par procuration, et quoi en retour, qu'est-ce qui sera à moi au bout de ce combat...
Occuper ma vie, et ne pas tenir compte des galères, et me glisser dans un moule de cette société qui me donne la nausée ... S'occuper pour attendre la mort, se la donner, ou vivre sans avoir ce que l'on veut vraiment, et faire tout ses deuils...

Etre forte et encaisser de s'en laisser aller ces rêves, ses instincts, ses envies...

Etre forte et oser se laisser portée.

9/09/2017

17 ans et 5ans

Depuis ce 1er Septembre, je suis marraine de la petite Eilleen.
Ma meilleure amie m'a offert ce cadeau, celui d'avoir une place auprès de sa fille, de pouvoir partager tout pleins de moments qui nous attendent. Les anniversaires, les sorties, faire tout pleins de cadeaux et de pouvoir être d'avance l'amie de cette petite fille. Une tata de cœur ... Je suis tellement heureuse pour elles, eux trois avec son copain; pour leurs parents également,
et je suis fière de faire partie de leurs famille.


Ma meilleure amie, c'est plus fort que cela, c'est une sœur que la vie ne m'a pas donné. Nous avons tant fais l'une pour l'autre, nous avons tellement ris et pleurer ensemble depuis 7 années.
Nous avons aussi défié la mort à tour de rôle; s'épaulant, s'éloignant mais sans aucuns conflits sérieux. Cette nana c'est mon soleil, et je suis sa lune (comme c'est mignon)


Depuis 9 jours, ce soleil m'éblouis de bonheur, et même s'il me réchauffe, je deviens aveugle et je me sens perdue...
C'est frustrant parce que je suis heureuse et triste en même temps et je n'arrive pas à combattre cette déception que j'ai de moi, cette déception que la vie me balance à la figure. Je culpabilise de pleurer après chacune de mes visites à la maternité, je ne veux pas réagir comme ça...
Je ne contrôle pas cette peine, et je me sens mauvaise d'avoir ces réactions, je ne me sens pas à la hauteur de cette place, de cette responsabilité.Ca me bousille de l'intérieur, ça me tiraille le cœur, 
Je me dis que je ne suis pas une bonne amie à qui offrir ce bonheur par procuration...
C'est tellement difficile pour moi d'accepter de la voir grandir en étant maman sans pouvoir la suivre.

J'aurais rêvé une fois toutes nos épreuves passées, pouvoir emmener nos enfants au parc , que nos enfants soit amis, cousins... Avoir des discussions de mamans, connaître tous ces petits moments, pouvoir les comprendre et les partager avec elle...

C'est égoïste aussi, parce que avant si je plongeais, elle coulait avec moi, maintenant je me sens seule.
Je sais qu'elle a maintenant un but que je n'aurai jamais, qu'elle à un but pour ne plus se laisser aller.
Je crains de lui donner de la culpabilité, vis à vis de mon chagrin ...
Je me sens enfermée dans un corps de gamine, dans une vie d'ado éternelle.
Parce que notre truc à nous c'était nos 17 ans, aujourd'hui j'ai 17 ans et 4 ans 11mois.

Ce 1er septembre, ma meilleure amie a eu 22ans

et je suis fière d'elle, je l'aime tellement.

G/Y


En apparence ...

Bientôt 22 années que je suis sur cette terre et autant de traumatismes me morcellent l'esprit.

Cela fait 4ans passé que je lutte contre le SEDv, presque un quart de ma vie ...
Et pourtant ce n'est pas mon plus grand chagrin, bien que celui-ci fut un point de non retour.
Sans guérison, sans améliorations à part l'espoir d'une stabilité.

Le SEDv m'a enlevé mon insouciance à mes 18ans,

il m'a pris mon rêve de maternité,

il m'a arraché mon autonomie "naturelle" la capacité de se suffire à soi même.

Il m'a rendue si fragile, si effrayée du lendemain.

il m'a séparé de mon monde d'ado, pour m'enfermer dans le handicap, dans l'incompréhension.


Je me demande aujourd'hui pour ai-je lutté autant pour vivre, 
Que me reste-t-il a ce moment précis, de ce que j'avais avant?

A mes 17 ans , j'avais mon homme, mes amis, mes projets professionnels, mes ambitions, la jeunesse et tout ce qu'elle comporte et la légèreté qui me manque tant...
Cette légèreté qui te permet de te foutre de quoi demain seras fait, d'être libre de tes choix sans penser aux conséquence et sans peur de ne pas assumer tes erreurs. 

Et puis ce manque de toi est atroce à endurer chaque jours.

Tu m'a fais vivre de toute mon âme, j'ai grandi à tes cotés, je suis devenue femme.

Tu m'as appris à être moi, à ne plus décider de mes choix par rapport aux autres, tu m'as détachée de mes parents pour ne plus avoir de peines familiales. Tu m'a tant donné, et les épreuves nous ont tellement pris, nos erreurs nous ont perdus ...

Je n'ai jamais autant vibrer que dans ton regard, je n'ai jamais pu te haïr autant que je t'aime.

Mon avenir n'étais qu'avec toi et personne d'autre.

Tu avais ma vie dans tes mains, et mon amour inconditionnel au bout.

Tu es l'homme de ma vie, qu'importe si tu es à mes cotés ou non, je t'aimerais éternellement.

Alors j'ai tout de même avancer un peu dans ma vie, mais je ne ressent pas la joie de me réveiller le matin, ni celle de rentrer chez moi le soir. La solitude me pèse tant sans toi, mes pensées sont embrumées par nos moments, mes souvenirs, je te connais tellement par cœur...

Tu me manques chaque secondes.
Je te t'oubli pas, et je ne serais jamais mieux qu'a tes côtés,
tout le reste n'est que mensonges pour survivre à toi.



Alors je suis en vie, certes. Mais à quel prix, et pourquoi au final. Que vais-je laisser derrière moi? Combien de temps les personnes que j'aime se souviendrons de moi, vous mes amis?
Tellement ce monde est virtuel que nous devenons éphémères.
J'espère trouver la force de peindre encore, avec de la technique, 
J'espère encore rire des années aux éclats, et même pleurer avec tout le chagrin du monde.
Ressentir encore quelque chose, 
J'espère retrouver le goût de vivre ainsi, peut-être avec lui, peut-être seule.

9/07/2017

Récapitulatif de retour !

Date : 07 septembre 2017.


Je suis toujours là, deux années séparent cet article des autres et beaucoup de choses sont à écrire.

D'abord cette année 2017 et ses débuts...

L'année dernière, j'ai enfin pris mon appartement. Mais seule... et ce n'étais pas ainsi que je l'envisageais. Ma meilleure amie, mon soleil, est venue habitée avec moi quelques semaines.

J'ai validé mon bac et je me suis motivée à faire ma rentrée en facultés de philosophie.
Bon j'ai tenue trois semaine (semaine d'intégration comprise) autant dire que cela m'a suffit, embrouilles avec le prof principal, puis embrouilles avec deux trois personnes de la promo (sur 45 c'est déjà énorme ^^) Du coup ils ne m'ont plus jamais revue et j'ai pris une année sabbatique.

Une année tranquille, vers des jours meilleurs, sans lui, avec un nouveau copain Noé, des projets de maison à la campagne, l'arrêt de la drogue (voir prochain article) un cdi pour lui.
Au nouvel an, j'ai acquis une chienne au nom de Mirabelle ( voir article mira ;) )et puis la joie, ce de ce début d'année, de ce début d'un petit bonheur, n'a été que de courte durée.


( Je pensais toujours à toi, je rêvassais toujours de nous deux, dans mes rêves je te voyais et comme un virus épris de mon âme tu me hantais de mon esprit à mon pinceau sur ma toile tu te dévoilais.)


Noé, sauveur de l'humanité, mon exceptionnel, je le voyait comme cela, fragile et fort à la fois. Il ne se connaissait pas assez, il avais peur de foirer ses responsabilités, et il a chaviré. 
Milieu janvier, Noé est partis à l'HP après une tentative de suicide aux médicaments et alcool...
Diagnostique: psychotique.

Il n'était plus le même depuis une séance photo périeusement géniale sur un bout de rivière gelée ... J'ai le sentiments de l'avoir perdu a ce moment, j'en ai la conviction en tout cas.



Je me suis retrouvée seule, avec Mira, allant tout les jours le voir , le soutenir, le motiver et l'aimer.
Je pense que j'y suis arrivé quelque jours, il est revenu à la maison et on à pu se retrouver pendant une semaine. Puis son traitement l'a renfermer, dans le sommeil, sans paroles... je n'arrivais plus à savoir comment il allait, je voyais la détresse grandir... après quelque abus de boisson, j'ai pris la décision de le refaire hospitaliser à l'HP.

Cela commençais à jouer sur ma propre santé, l'inquiétude et le stress occasionné ne me permettait plus de pouvoir dormir à ses cotés dans mon propre lit. Je passais mes courtes nuit, à dormir au petit matin sur mon canapé avec ma chienne.

 J'ai attendue, 10 jours avant de retourner le voir, pensant d'abord à moi et en espérant qu'il comprenne l'importance que je accordais, l'importance qu'il devait donner à sa personne, comprendre ce qu'il vaut. Mais ma première visite à été sans échange réel, face à un mur blindé de cachetons...


Il m'a dit les yeux dans les yeux je ne veux pas d'aide. Comment pouvait-il me dire cela, moi qui le soutenait depuis des semaines... J'étais effondrée, je me suis éloignée, espérant qu'il me rattrape.
Un mur de silence c'est hissé entre nous, et nous ne l'avons plus jamais franchi pour nous rapprocher.



Après ça, j'ai repris la drogue, j'ai continué de survivre seule et je recommence à écrire aujourd'hui pour continuer d'aller vers demain !





ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...