9/10/2017

Stay Strong

On est dimanche, et je suis hospitalisée depuis mardi à Lyon.
6 jours, et pourtant j'ai l'impression que cela dure depuis des semaines.
Je suis passée par tout les états, du bien comme au plus mal, fatigue et douleurs, pleurs et solitude.

SOS


Mais comme a chaque crise de nerfs, d'angoisse, d'hystérie, de panique... les jours qui ont suivis   sont éreintant et la fatigue submerge la tristesse et l'emporte loin pour quelque temps. 
Ce mercredi, l'envie de ne plus rien ressentir, de partir en sachant mes proches a peu près en bonne voie, les laisser sans moi ... a été très intense, limite , une impression de l'existence du bouton stop.



Je me suis toujours demandé, est-ce que si l'on désirait mourir très fortement, notre corps s'arrêterait-il ? il y a deux jours, j'en ai eu la conviction presque totale... Mais on arrête pas une machine comme cela, mon corps va mieux, mon esprit moins mais dans ce rapport conflictuel aucun de deux primes. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte aussi bien extérieur qu'intérieur...
Cette fois ci j'y ai cru, je voulais tellement me laisser porter par le sommeil et ne plus me réveiller.

Avant hier, c'est la fatigue qui primait , et l'envie de rien, pas même celle de mourir.
J'ai l'impression d'avoir décrocher de la réalité, rentrer me fais peur, je me  sens ailleurs, pas moi même et en même temps au plus vrai de mes ressentis ...

Je me sens perdue dans ces chemins, et je lui demande encore de me guider ... 

Ces deux dernières nuits, ont été sans réveils nocturnes, mais avec des rêves angoissants, et menaçants... et c'est sans aucunes motivations que je commence ma journée, juste vouloir dormir encore et encore et que le temps file durant mon sommeil, pouvoir vivre sans conséquences réelles dans mes rêves aussi sombres soit-il.

Mon moral vacille de jour en jour, de bas en haut ... et tout le monde voudrais que je m'adapte à une vie qui ne me fais pas envie. A une vie privative, et pleines de contrainte. Pour quelque moments de bonheur par procuration, et quoi en retour, qu'est-ce qui sera à moi au bout de ce combat...
Occuper ma vie, et ne pas tenir compte des galères, et me glisser dans un moule de cette société qui me donne la nausée ... S'occuper pour attendre la mort, se la donner, ou vivre sans avoir ce que l'on veut vraiment, et faire tout ses deuils...

Etre forte et encaisser de s'en laisser aller ces rêves, ses instincts, ses envies...

Etre forte et oser se laisser portée.

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ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...