11/27/2015

Une nuit dans tes bras, un matin dans les draps



Il est loin le souvenir d'un réveil en forme, où le soleil perce le volet, les oiseaux chante, tu es petite et en vacances et c'est carrément génial!!! 
Mon réveil n'a pas besoin de sonné, je n'en n'ai pas d'ailleurs.

Juste la pompe de mes perfusions nutritionnelles ( c'est ainsi que je mange, a voir dans ma page SED)
des fois cela suffit pas, tellement habituée je l'éteins machinalement...
Un réveil ... un réveil? ah! Si comme tout les jeunes, ma mère !
Quand elle ne me laisse pas dormir jusqu'à midi. Mais c'est la limite! après faut se lever manger le repas, une bonne entrecôte haricots verts pour le ptit dej ne vous a jamais effleuré l'esprit de désir?
Bref, revenons à nos moutons...
 Parfois je dors comme si l'on m'avais filer 2g de morphine, ce qui est proportionnellement 40fois la dose qui m'ai prescrite en cas de douleurs, à intervalle de 6h... Quand cela fonctionne, (c'est encore un autre sujet).
Puis parfois, je suis dans tes bras et impossible de dormir de la nuit.
Tu m'enlace si fort que tu me broies les jambes, le dos, les épaules, les mains...
Moi de mon coté je suis épuisée et tu me fais planer
 

 La douleur prolongée est inhibée par le corps par sécrétion d'endorphines (ou endomorphines).
Sur le matin je m'endors alors au creux de toi...
La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable »[1], une sensation subjective normalement liée à un message de douleur, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux. On distingue principalement deux types de douleur, aiguë et chronique :
Et surtout répandue dans tout mon corps!
   

le sommeil est le plus souvent difficile, réveils à répétition au court de la nuit, terreurs nocturnes, sueurs, crampes parfois. En général mes nuits se comptent en 5,6h.
Quand il n'est pas difficile c'est l'effet 2g de morphine (vu en haut de cet article)
ces nuits (peu nombreuses) où tu as tellement fatigué mon corps que je me couche , te tourne le dos , et m'endors, le cerveau en mode off, pas de rêves, pas de réveils et cela peut durer de 10h à 14h d'affilé...
Bon cela est une nuit dans tes bras, une nuit banale...
Et le matin dans tes draps:
Celui la, que je fasse une nuit avec ou sans toi, j'atterris toujours la où tu es. chaque début de journée est compliqué, parfois je peux mettre 2 à 3 h avant de réussir à bouger pour me lever de mon lit.
Vous allez me dire qu'on est feignante elle et moi, pas du tout! Nous somme comme deux sœur. La douleur et moi, bien que cela ne soit pas flagrant, on est limite jumelle, h24, 7/7j.
Et puis je met le pied par terre, première victoire de la journée (enfin une fois la machine démarrée, je suis sûre de faire un peu de route).
Et là je sais si c'est une journée où c'est pas la peine de faire un effort, ou si c'est une journée où je vais me contraindre à faire des choses, ou si je pète la forme je sors voir mes amis et je fais la fête !!! Ce troisième cas de figure n'arrive que très peu et je le consacre au samedi, du coup le reste de ma semaine est restreint, surtout les jours après la fête :/.
Une fois cela déterminé, je fais l'inventaire... Où ai-je le plus mal ? genou? dos? épaules subluxées? c'est presque tout les matins la même chose.

Zéros motivation, juste une énorme envie de dormir, dormir, et encore dormir....
LAISSE MOI TRANQUILLE UNE NUIT

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ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...