Am stram gram Type 4


Tourmente solitude

 

Le néant, l'oubli, l'insouffrance mortellement troublante...

Il fait sombre et je suis seule dans une pièce, allongée dans un lit. Je me réveille avec une grande fatigue, je ne sais pas où je suis, tout m'est inconnu, pourtant cela dure depuis quelques temps…Tellement de confusions, je ne me souviens de rien. Tout n’est qu’un brouillard glacial. Mes vêtements, où sont-ils ? Mais quels vêtements… Quel jour sommes-nous? Hiver, été? J'ai chaud, tellement chaud que j'étouffe.
Pas de souvenirs. En dessous mon drap, je suis habillée d’une nuisette blanche en soie, assez courte et très jolie. Mais elle n’est pas à moi… Elle est bien trop propre et blanche; et j'ai bien trop mal. Devant moi se trouvent de grandes fenêtres teintées. On ne peut voir ce qu’il y a de l’autre côté, on voit juste une lumière blanche qui éclair comme le soleil. A chaque coin de la pièce se trouve un lit de couleur différente. Je suis allonger sur le rouge, celui de la passion sanglante de l'amour, je trouve cela sympathique. Tandis qu’en face se trouve un vert, qui donne sa dernière chance à l'espoir, à ses côtés un jaune, preuve de la trahison de ma jeunesse , et en face de celui-ci a côté de moi un bleu, de paix et de tranquillité, une libre fidélité aux cieux… Quelle est cette étrange pièce et pourquoi je suis là?
J’ai si mal au ventre… Une douleur pesante, intense, comme si l’on m’enfermait de l’intérieur tout en me vidant de tout mon être… Je n’arrive pas à regarder en dessus ma nuisette, une force invisible m’en empêche. Soudain les fenêtres s’illuminent de toutes les couleurs et je me sens mieux. J’aperçois des ombres humaines, qui m'observent. Mais encore, s'il savait qu'elles, alors que d'autres ombres entrent dans la pièce. Des insectes sous prétexte de ma peur des araignées, cafards et sauterelles s'approchent de moi. Un climat de stress se crée tandis que l'ambiance me terrifie. Douloureuse, curieuse et seule. Je m’assois alors dans mon lit et j’admire. Je reste muette.
Intriguée, je n’ose bouger … Un climat de paix m’envahit sans raison. Les lumières s’éteignent.
Le silence écrase et camoufle ma peur.
Des ombres de femmes et hommes apparaissent. Aux fenêtres, les couples dansent de façon subjective…Ils semblent être nus, seule un voile léger, presque transparent, les habillent. C’est tellement beau à voir, cela donne envie de danser avec eux et d'attirer leur attention en participant à ce spectacle. Au centre de la pièce, une petite estrade rouge reste dans l’obscurité. Est-ce pour moi? Je ne sais pas quoi faire, cela me terrifie, et mon ventre me fait souffrir. Courageusement, je peine à me lever et me dirige au milieu de cette noirceur. Tout tourne autour de moi, comme prisonnière d’une tornade ,proche d'un gouffre.. Quand je mis un premier pied sur l’estrade, lumière des projecteurs. Puis tout s’arrêta…Tout avait disparus. Dans le noir, assise avec ma nuisette au milieu de nulle part…
Seule, à nouveau, dans le noir, assise avec ma nuisette au milieu de nulle part...où était l'erreur?...
Je suis dans mon lit; le rouge , passion sanglante de l'amour tandis qu’en face il y a le lit vert, celui de l'espoir qui se dérobe sous mes pas, à ses côtés le jaune qui me retire ma jeunesse, qui m'enlève ma jeunesse et en face de celui-ci à côté de moi le bleu m'accueillant avec pureté ailleurs...… Vêtue d’un pyjama, je suis fatiguée, épuisée… Une porte s’ouvre, une femme rentre. Elle est habillé tout en bleu, il me semble la connaitre. Je sais que cela fait longtemps que je suis ici, dans cet endroit isolé, je le sens.
-Tu m’as vraiment déçue. me dit-elle en déposant des cadeaux aux pieds des lits …
Puis elle partit… pour laisser place au néant.
 
 

S’il on m’avait dit, prévenue qu'une épée de Damoclès flottait au dessus de ma tête, prête à la trancher.., peut-être aurais-je eu plus de répit ?

Tout cela n’est devenus qu’illusion; qu’espoir; si peu probable en ses heures de douleur.

Aucun commentaire:

ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...