11/28/2015

Lettre d'une absence


Tu es longtemps resté comme un homme que je ne connaissais pas.
 Lors de tes visites, petite, je t'appréciais autant qu'un beau cadeau, ma mère avait le sourire en ce temps là.

Et puis celui ci s'effaça , au même titre que la belle image de toi.
 L'appréhension avait pris la place du plaisir.
 A ce moment là tu avais quelqu'un d'autre dans ta vie. 
Chez toi, je n'aimais être qu'en ta compagnie, mais dans mes souvenirs, celle ci était brève...
Et puis j'ai grandis, toi tu as vieilli, plus d'un demi siècle nous sépare... Peut-être que ton manque de communication sentimentale envers tes enfants proviens de ton éducation.
Tu ne t'es jamais trop confié sur tes parents à moi-même.
Je sais que je n'étais pas prévue dans ta vie. Pourtant je sais que je suis dans ton cœur.
Beaucoup de bons souvenirs sont gravés dans mon être, ne t'inquiète pas pour ça.
Quand ma période d'adolescence est arrivée et que mes résultats scolaires n'étaient pas à la hauteur de mes capacités, tu n'as pas essayé de comprendre le pourquoi du comment.
J'étais comme une incapable, une enfant mal éduquée, une fille qui ne travaille pas car elle est fainéante ... Comme si je ne valais rien à tes yeux.
" Que va-t-on faire de toi?"
Je voulais juste être un peu plus avec toi, un peu moi avec elle, j'étais mal, et toi tu n'as rien dis... Jamais.
Longtemps j'ai attendu que de ta bouche sorte la phrase qui rassure, celle qui a la capacité d'une fusée pour aller sur la lune ...
"Tu es ma fille, tu es capable de tout, je suis fière d'être ton père, je crois en toi"
Apparemment cette phrase contient trop de sentiment pour ta personne et aucun de ses mots n'est sortis tel quel de ta glotte.
Ado mal dans ma peau, avec le manque de toi, j'ai commencer à fumer, cigarette, cannabis, boire de l'alcool, sortir en soirée, rencontrer des mecs.
J'ai coupé les ponts avec toi car je n'étais pas à la hauteur. Autant avancer seule, tu n'as rien dis de plus encore une fois, me laissant culpabiliser dans mon mal être.
Je n'étais pas fière de ce que j'étais et je voulais de l'attention, simplement.
Deux années sont passées, tu me manquais terriblement, mais malgré cette peine j'avais avancé, et tu n'étais plus ma priorité. Bientôt ma majorité, j'avais des tonnes de projets après ma scolarité et j'étais à peu près sereine.
La maladie à débarquée et toi avec, tu es revenu au pied de mon lit d'hôpital, tu n'as rien dis encore. Mais cette fois j'ai pu percer dans tes yeux l'amour d'un père, la peur que tu avais de me perdre.
Bien sur que tu ne pensais pas que j'avais assez de force pour vivre encore, tu pensais que c'était fini pour moi , pas assez de courage ni de résistance...
Ce fût l'occasion de te prouver le contraire, j'ai survécu à beaucoup d 'épreuve et pour vivre je me bat encore chaque jours même si aujourd'hui tu semble l'oublier.
Je t'aime tellement,
Un père on en a qu'un...
J'ai enfin eu de la reconnaissance, de l'amour, une meilleur image de moi dans ton regard.
Depuis je vivais la relation père/fille que j'ai toujours souhaité, le souvenir joyeux de mon enfance étais revenu, plus de haine, plus de colère ...



Je ne peux continuer là ce chapitre, pour le moment.
Saches que malgré toutes tes paroles blessantes dites ou non, tes silences que je ne comprendrais jamais, tu es et resteras mon père, inaccessible comme un rêve. Cela te rend plus beau, cela te rend éternel. Parce que je t'aime.




Je pensais que tu méritais cet amour, mais au fond de moi je souffre, j'en doute...

11/27/2015

Ne pas me laisser emporter...

Ne t'arrête pas d'écrire,
ni de créer, t'exprimer, respirer...
Sors , ris, danses, vis
Montre que tout cela vaut la peine
Ne t'arrête pas d'écrire,
ni de chanter, d'aimer, pleurer...
Bois, joues ,cours, apprends
Prouve que tout mène  quelque part
Ne t'arrête pas d'écrire,
Pas maintenant, tu ne peux pas
car si tu arrête tu subis
et tu es arrivée à ta limite
Ne t'arrête pas d'écrire,
mets des mots sur tes maux
chaque moments
à chaque sentiments
Ne t'arrête pas d'écrire
Tu es bien plus belle quand tu souris
ne perds pas ta plume, ni l'envie
Garde le goût de la vie
Ne t'arrête pas d'écrire
sinon tu le sais tu es foutu
Il faut que tu t'exprime
Cette façon est la plus sûre

@Mill&cy

Une nuit dans tes bras, un matin dans les draps



Il est loin le souvenir d'un réveil en forme, où le soleil perce le volet, les oiseaux chante, tu es petite et en vacances et c'est carrément génial!!! 
Mon réveil n'a pas besoin de sonné, je n'en n'ai pas d'ailleurs.

Juste la pompe de mes perfusions nutritionnelles ( c'est ainsi que je mange, a voir dans ma page SED)
des fois cela suffit pas, tellement habituée je l'éteins machinalement...
Un réveil ... un réveil? ah! Si comme tout les jeunes, ma mère !
Quand elle ne me laisse pas dormir jusqu'à midi. Mais c'est la limite! après faut se lever manger le repas, une bonne entrecôte haricots verts pour le ptit dej ne vous a jamais effleuré l'esprit de désir?
Bref, revenons à nos moutons...
 Parfois je dors comme si l'on m'avais filer 2g de morphine, ce qui est proportionnellement 40fois la dose qui m'ai prescrite en cas de douleurs, à intervalle de 6h... Quand cela fonctionne, (c'est encore un autre sujet).
Puis parfois, je suis dans tes bras et impossible de dormir de la nuit.
Tu m'enlace si fort que tu me broies les jambes, le dos, les épaules, les mains...
Moi de mon coté je suis épuisée et tu me fais planer
 

 La douleur prolongée est inhibée par le corps par sécrétion d'endorphines (ou endomorphines).
Sur le matin je m'endors alors au creux de toi...
La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable »[1], une sensation subjective normalement liée à un message de douleur, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux. On distingue principalement deux types de douleur, aiguë et chronique :
Et surtout répandue dans tout mon corps!
   

le sommeil est le plus souvent difficile, réveils à répétition au court de la nuit, terreurs nocturnes, sueurs, crampes parfois. En général mes nuits se comptent en 5,6h.
Quand il n'est pas difficile c'est l'effet 2g de morphine (vu en haut de cet article)
ces nuits (peu nombreuses) où tu as tellement fatigué mon corps que je me couche , te tourne le dos , et m'endors, le cerveau en mode off, pas de rêves, pas de réveils et cela peut durer de 10h à 14h d'affilé...
Bon cela est une nuit dans tes bras, une nuit banale...
Et le matin dans tes draps:
Celui la, que je fasse une nuit avec ou sans toi, j'atterris toujours la où tu es. chaque début de journée est compliqué, parfois je peux mettre 2 à 3 h avant de réussir à bouger pour me lever de mon lit.
Vous allez me dire qu'on est feignante elle et moi, pas du tout! Nous somme comme deux sœur. La douleur et moi, bien que cela ne soit pas flagrant, on est limite jumelle, h24, 7/7j.
Et puis je met le pied par terre, première victoire de la journée (enfin une fois la machine démarrée, je suis sûre de faire un peu de route).
Et là je sais si c'est une journée où c'est pas la peine de faire un effort, ou si c'est une journée où je vais me contraindre à faire des choses, ou si je pète la forme je sors voir mes amis et je fais la fête !!! Ce troisième cas de figure n'arrive que très peu et je le consacre au samedi, du coup le reste de ma semaine est restreint, surtout les jours après la fête :/.
Une fois cela déterminé, je fais l'inventaire... Où ai-je le plus mal ? genou? dos? épaules subluxées? c'est presque tout les matins la même chose.

Zéros motivation, juste une énorme envie de dormir, dormir, et encore dormir....
LAISSE MOI TRANQUILLE UNE NUIT

11/26/2015

Souvenir à la fraise d'un enfoiré

C'est avec toi que je brisais ma petite solitude enfantine lorsque mon père était occupé,
tu jouais avec moi, on faisait du vélo, des jeux de société...
Je jouais à la poupée du haut de mes 6ans,
toi tu aidais à couper du bois pour te faire de l'argent de poche.
En vacances par manque de place on dormais les deux sur le clic-clac du salon.
Je me sentais en sécurité avec toi, je te trouvais beau, j'étais bien.
La première fois, tu as commencer a vouloir jouer à un jeu de rôle de guerre où nous nous tranchions derrière le canapé pour nous protéger. Tu as commencé à me serrer fort dans tes bras. Je jouais ma place de petite fille qui avais peur des ennemis...
Puis l'heure du couché, clic-clac déplié, épuisée je me suis endormie.
Tu m'as réveillée, me demandant si je voulais un bonbon.
Quel bonbon ?
Tu m'as proposé une sucette, ma préféré? à la fraise.
Mais ce n'ai pas bon de manger des sucreries après s'être lavé les dents , tout le monde le sais. Tellement gourmande à m'en fiche, je l'ai voulu. Passant en dessous du drap , tu attrapas ma main et la posa sur la sucette à la fraise ... j'ai compris .
Tu as commencé à me l'approcher de ma bouche, j'étais écœurée.
Un nouveau jeu? J'ai joué encore une fois mon rôle de petite fille qui avait peur de ses ennemis.
Je ne pensais pas que tu avais aimé, à continuer pendant des années, dans la discrétion.
Notre petit secret...
A un moment donné je ne me cachais même pas pour être avec toi, je pensais être grande, je pensais qu'on était liés. Cela passait pour de l'attachement simplement, innocent.
J'ai eu ma chambre et toi la chambre d'amis à coté, on passais nos début de nuit ensemble.
Tu venais dans ma chambre te coucher dans mon lit chaque soir.
Tu voulais me faire grandir...
J'avais mis de coté cette petite fille qui avait peur de ses ennemis
en laissant place à la petite fille qui veut être grande.
J'ai même pensé t'aimer autant que tu me touchais, au fur et à mesure que tu serrais dans tes bras nus  mon corps d'enfant. Tu voulais m'éduquer à cette découverte de soi... Tu m'a montré de nombreuses faces cachées, autant intérieure que extérieurement.
Durant des années devant les autres, avec discrétion, tu m'as salis sans l'ombre d'une hésitation.
Tu étais si mature à mes yeux que je ne me posais pas de question, je pensais que le problème était que moi même j'étais qu'une enfant.
Sache que je me souviens de tout, et que parfois j'y pense, souvent. Je me demande si tes petites filles qui grandissent si vite ...
Ont-elles peur de leurs ennemis ?
Je ne savais pas quels étaient les miens, et tu en faisais partis.

Je te rassure tu n'a pas été le seul, plus grande d'autre ont abusé de l'alcool, d'autre de la drogue. Mais tu as été le premier, le plus sale et le moins attendu.

Méfier vous des friandises ... Ne soyez pas gourmand.
Une sucette ] est une confiserie fixée au bout d’un bâtonnet. Comme son nom l’indique, on la consomme en la suçant, mais on peut aussi la croquer ou la lécher, selon la nature de ce qui est au bout du bâtonnet.
=
« Tout acte de fellation constitue un viol au sens des articles précités, dès lors qu’il est imposé par violence, contrainte, menace ou surprise, à celui qui le subit ou à celui qui le pratique. »

Amoureuse de la vie

L'amour peut être perçu essentiellement comme la quête d'un manque,
 lorsque la notion oblative ne s'est pas développée.
L'amour apporté à un individu ou un objet naîtrait par ce qu'il apporte à un individu ou est susceptible de lui apporter.
« Aimer » ne serait autre qu'une façon inconsciente d'avouer sa propre impuissance à l'autonomie pour un besoin particulier à un moment donné.
Comme on peut le lire, par ci par là,
 l'amour est beau, l'amour est partout, l'amour fait mal, l'amour trahit
L'amour est pour le véritable, inévitable.
L'amour est essentiel;
Ce sentiment n'est que le bon coté des choses, et comme tout ce qui existe, son mauvais coté est bien évidement présent et compris dans le pacquage... La haine 
Un rapport amour-haine est un rapport personnel impliquant des émotions simultanées ou alternatives d'amour et d'inimitié.
 Quelquefois, cela peut aussi signifier une personne qui aime une autre personne ou objet,
 et se déteste pour cela. Ces rapports ne sont pas obligatoirement romantiques,
ils peuvent aussi être fraternels. Ces rapports sont aussi dits passionnés.
Ce type de relation peut être étendu aux objets inanimés, mais aussi aux idées, aux concepts.
Comme vous pouvez le comprendre, tout est dit dans le titre de cet article.
Je suis une inconditionnelle amoureuse de la vie, elle m'aime aussi, j'en suis sure; passionnément.
Que serais-je sans elle, on me l'a donnée, jetée à la figure... Je me suis retrouvée seule avec elle, on a partagé notre enfance ensemble, toutes mes premières fois que je lui ai confié avec assurance (ou pas parfois), les plus beau souvenirs aussi et les pleurs qu'elle à sue balayer ... Et puis elle est devenue distante avec moi , L'adolescence, le moment où ma vie s'est mise de coté et m'a laissée avec la tristesse, la solitude et la peur. L'oubli, de certains souvenirs douloureux et mauvaises expériences, s'est annulé pour me faire tomber sur le sol... Je me suis relevée à chaque chûte, avec où sans mal, le plus souvent seule. 

À ce moment, la personne qui se sent « en danger » peut être sujette à des crises d'anxiété.
 La personne quittée peut y être plus ou moins indifférente ;
si tel n’est pas le cas celui qui est « abandonné » aura probablement un sentiment de tristesse, de jalousie, de colère ou même de haine

Et puis j'ai grandis et la vie, Ma vie, est revenue avec une nouvelle personnalité, plus affirmée, plus vivante que jamais avec un nouveau don: le don de l'amour à autrui, le don de la vie !
Je l'aime la vie, elle est tellement belle lorsque dans ma tête se bouscule tout un tas de projets, d'envie, et de désires.

La mort biologique résulte de l’incapacité permanente d’un organisme à résister aux modifications imposées par son environnement. Cette définition permet de définir en miroir aussi ce qu’est la vie (dans sa définition la plus large) : la capacité à maintenir son intégrité malgré la pression de l’environnement
  
Oui, la vie à voulu me quitter... Je ne comprends pas comment , ni pourquoi moi...
La santé et la maladie sont parties intégrantes de la vie, du processus biologique et des interactions avec le milieu social et environnemental. Généralement, la maladie se définit comme une entité opposée à la santé, dont l'effet négatif est dû à une altération ou à une désharmonisation d'un système à un niveau quelconque (moléculaire, corporel, mental, émotionnel…) de l'état physiologique ou morphologique considérés comme normal, équilibré ou harmonieux.

Blablabla .... Elle m'aimais trop pour partir vraiment. Moi je pense qu'elle le savais depuis le début, qu'on était pas faite l'une pour l'autre... Elle m'a laissé croire, elle m'a laissé vivre...Elle pensait bien faire, comme tout le monde; (la bonne excuse) Quand elle a voulu me quitter, pour ses raisons à elle, il était trop tard et elle le comprends aujourd'hui... J'ai du faire des compromis qui m'ont et me coûtent toujours aujourd'hui...
Je l'aime la vie et pour cette raison je ne la donnerais pas à mon tour. Parce que c'est moi, parce qu'elle est trop fragile maintenant à mes yeux , parce que 
 Je suis ainsi, en vie.


ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...