10/21/2017

Je me manques...

Voila 6 semaines que je me sens hors contrôle, vidée et si fragile.
Autant physiquement que psychologiquement.*
Je suis sortie il y à presque 1 mois, et cela fais trois week-end que je suis clouée au lit, de fièvre et de mal qui se diffuse comme un poison sulfureusement injecté.
Mais mon âme est bien plus mal en point, c'est elle qui détient la seringue, usée et désespérée, et usée encore et encore brisée.
-Depuis ces dernières semaines, je me sens à des années de mon corps, de mon esprit, de mon environnement, à des kilomètres de ma vie, sans contrôle ni compréhension de rien.
Mes pensées suicidaires sont moins fréquentes mais chaque réveil n'en ai pas moins jouissif ...

Et puis il y a cet homme pas inconnu, qui à croisé mon chemin le premier soir de ma sortie. La peur au ventre et ma boussole dans les talons, je me suis laisser portée, je l'ai laissé entrer dans mon intimité, dans mon quotidien et dans ma détresse.
Je me sens si vide et lasse, je ne suis pas vraiment la meilleure compagnie du bas de mes abysses...

-Lui est accroché, malade, divorcé, père sans aucun droit sur son enfant, sdf, drogué, effrayé mais attentionné, patient, compréhensif, mature, décidé?

Parfois j'aimerais qu'il parte, et puis quoi après?
Il est bon, et me soutien, m'aime malgré lui, ce sentiment amoureux d'insouciance.
Mon cœur est vide car il est perforé de toutes mes peines, regrets/remords, déchiré par cet espoir qui ne meurt pas de toi. 

*Toi à qui j'ai supplier de me garder en vie près de toi,
Toi qui ne m'a jamais secourue, défendue,
Toi qui à failli me tuer, et qui me tue chaque jours un peu plus.
Je suis morte dans un soupir de rien à foutre.
J'ai fais appel à ton cœur et ton âme à du prendre la fuite, 
pour ne pas me retenir, de pas me rattraper, pour ne pas me sauver.*




D'ailleurs qui à tenter de me sauver? pas moi. 
Je vis en dépendant des autres depuis tant d'année, et aujourd'hui je n'arrive plus à me laisser m'éprendre de quelqu'un.
Je comprend encore moins bien mes réactions, plus le temps passe et plus c'est difficile de me raccrocher à la réalité si dure, froide et épuisante.

Si tu savais dans l'état qu'il me récupère...

si inaccessible, si effondrée, si fatiguée...

Parfois il ne peut me toucher, me caresser le visage ou même effleurer ma main.

Dans ses moments là, je suis paniquée à l'idée d'un contact humain.

Je ne suis pas prête à vivre avec quelqu'un, ni lui, ni toi, ni un autre...

Je suis effraye à l'idée de me retrouver seule avec moi-même...

Parce que tu m'as appris que les sentiments, l'amour, n'étais pas plus fort que tout,

 que mourir ne suffisais pas à guérir de ces maux.


Et l'amitié alors?


 Mon soleil s est éclipsé tant pas lune est immensément tiraillée.
Plus de je t'aime ma puce et de G/Y
Je suis dans l'attente de savoir où est le mal.
Est-ce le tiens ma belle ou le miens qui nous à menée à terre?
Je ne comprend pas pourquoi tu n'es pas prête à avoir "cette" conversation,
si seulement je savais de laquelle tu voulais parler. 
Nous pensons à l'une et l'autre chaque jours,
ton copain me dit que tu va bien
pourtant tu ne veux ni me voir ni me parler pour le moment.

Octobre à toujours été un mois compliqué dans ta schizotète, 
Mais pourquoi me priver de toi pour mon anniversaire, 
tu me manques atrocement aussi, 
et j'espère sincèrement que notre relation est intacte,
qu'on va se retrouver et s'épauler,
que tu n'es pas trop dissocié 
pas comme moi autant paumé.
Sache que ton absence me fais mal et que j'attendrai de tout mon être ton retour, 
et que si tu as besoin de moi, je suis là.
Comme toujours, pour nous.
Parce que ma vie n'aurait pas eu cette saveur "rien à refaire" si tu n'avais pas été là.
Si tu n'avais pas comblé un vide en moi.




Je m'excuse à ceux qui ont été là pour moi quand je perdais pied cet été, 
pardonnez moi de ne pas vous donner de nouvelles tant elles sont mauvaises,
comprenez moi de m'être égarée,
je pense à vous chaque instant, parce que la réciprocité d'être sincères dans nos démarches était présente et est toujours là.


ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...